Mohammed Merah, l'ouvrage de la surface enregistreuse

L’ « œuvre » a procuré un embrasement médiatique éphémère.
Elle a puisé sa substance dans le matériau même de la vie ravie échappée des orifices d’un feu jailli de quelques mètres d’elle, le coup à bout portant.
Par quelque morceau que se prenne le récit, il en subsistera des fragments épars qui ne s’y colleront pas.
Comment rassembler en un même déroulement un séjour en Afghanistan et un passage par Tel Aviv ?
La crête teinte en rouge vif du jeune punk et client de boîte de nuit et l’immense Coran qui décore la chambre.
La plainte déposée par la mère d’un jeune voisin il y a quelques mois et la réputation d’un garçon doux et serviable. (...) lire la suite

Commentaires (1)

1. Aldo maccionne 27/03/2012

"Il génère un vertige démultiplié pour qui a encore le sens de la verticalité et de la gravitation quand il ne valide que la seule dimension admise de notre modernité et de nos valeurs enviées, la superficialité, la surface abîmée dans la contemplation d’elle-même."

pff!! ça c'est torché!!

Ajouter un commentaire
Code incorrect ! Essayez à nouveau

Membre du réseau Infovox, je publie sur Agoravox, coZop, etc.